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L’accompagnement naturo : un marathon, pas un sprint


Depuis mon adolescence, la santé a été un parcours semé d’embûches. Ce chemin, qui m’a menée à devenir naturopathe, a été long, souvent frustrant, et parfois désespérant. Pourtant, c’est cette quête de bien-être et d’équilibre qui m’a permis de comprendre combien la naturopathie peut être puissante, mais surtout qu’elle nécessite du temps, de la persévérance et un engagement profond.


 Quand tout commence... et que rien ne va

 À 18-20 ans, j’ai commencé à vivre des syndromes prémenstruels (SPM) très intenses : des douleurs au ventre, aux reins, et surtout des sautes d’humeur que ma mère attribuait à une simple "crise d’adolescence." 


Sauf qu’aujourd’hui, on sait que cette fameuse "crise d’ado" est souvent un raccourci pour masquer des déséquilibres hormonaux ou émotionnels.

J’ai pris la pilule à 15 ans, comme beaucoup de jeunes filles à l’époque, sans trop me poser de questions. À 25 ans, lorsque je l’ai arrêtée, j’ai réalisé à quel point elle avait impacté ma santé. Oui, il y avait eu la prise de poids classique, mais bien au-delà, elle avait détruit ma libido et plongé mon moral dans une sorte de dépression chronique. J’étais triste sans raison, engluée dans un brouillard constant. En arrêtant la pilule, j’ai eu l’impression de revivre… mais uniquement sur le plan psychologique. Physiquement, mon corps était encore en souffrance.

Des douleurs incomprises et une errance médicale épuisante 



Rapidement, j’ai commencé à ressentir des douleurs étranges, notamment une brûlure dans la jambe droite qui remontait jusqu’à la cuisse, toujours en fin de cycle. Impossible de me coucher sur le côté droit sans douleur. Les SPM devenaient de plus en plus longs et intenses.

Je suis allée consulter médecin après médecin, gynécologues, spécialistes... Mais à chaque fois, la réponse était la même : "Prenez des antidouleurs." Aucun diagnostic clair, aucune solution durable. J’avais l’impression de devenir folle.


 La rencontre avec la naturopathie

 C’est à ce moment-là que j’ai découvert la naturopathie, presque par hasard. En parallèle, j’ai aussi essayé d’autres approches comme l’hypnose et l’acupuncture, qui m’ont apporté un soulagement partiel.


Mais la naturopathie a été une véritable révélation. J’ai appris à écouter mon corps, à observer mes cycles, à comprendre le rôle de mon alimentation et de mon hygiène de vie.

J’ai découvert, par exemple, que cette brûlure dans la jambe était liée à mon cycle, à mon activité physique et surtout à mon alimentation en fin de cycle. Ces envies irrésistibles de sucre que je comblais amplifiaient en réalité mes douleurs. En ajustant peu à peu mes habitudes, j’ai commencé à reprendre le contrôle.


Le poids du SOPK et du trouble dysphorique prémenstruel (TDPM)


À 35 ans, un nouveau défi est apparu : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), suivi de près par un diagnostic de trouble dysphorique prémenstruel (TDPM). Le TDPM, c’est comme un SPM, mais en cent fois plus intense. Il m’a plongée dans des mois d’obscurité mentale, avec des idées terribles qui me hantaient. Je savais que cette noirceur n’était pas "moi," mais je ne pouvais pas m’en défaire.

Encore une fois, les réponses médicales étaient limitées : "Prenez la pilule." Mais après tout ce que j’avais vécu, il était hors de question que je replonge dans ce cercle vicieux.

Aujourd’hui, j’ai appris à mieux gérer ces troubles grâce à une hygiène de vie rigoureuse, une alimentation adaptée, et un environnement apaisant. Je ne prétends pas être guérie, mais j’ai retrouvé une forme de stabilité.

 

La naturopathie : un travail d’équipe

 Si je partage mon parcours, c’est pour rappeler que la naturopathie n’est pas une solution magique. Beaucoup de mes clients arrivent avec l’espoir qu’une "herbe miracle" résoudra leurs problèmes.


Mais notre rôle, en tant que naturopathes, n’est pas de traiter les symptômes à la place des médecins. Nous sommes des éducateurs de santé, là pour chercher la cause des causes et accompagner sur le long terme.

Cet accompagnement demande un réel engagement de la part du client. Appliquer nos conseils, changer ses habitudes, être patient... C’est un marathon, pas un sprint. Les résultats viennent avec le temps, la persévérance, et un travail d’équipe entre le naturopathe et le client.


Un message d’espoir


Aujourd’hui, alors que j’attends mes règles, je suis fière de constater que je gère mieux mon cycle. Ce mois-ci, j’ai respecté mes besoins, mon alimentation est restée équilibrée, et je suis dans un environnement serein. Tout cela contribue à diminuer mes douleurs et mes symptômes.

Mon parcours n’a pas été facile, mais il m’a appris une chose essentielle : la santé, c’est une construction, un cheminement. Et ce chemin, chacun peut l’emprunter, à condition d’accepter que le changement demande du temps.

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